Ô douleur maudite, fille du passé, ne fuit, Rancœur fidèle, de toi, cœur blessé a fait. Pas un jour, ta tête, le chemin elle refait Tes yeux embués, nos cœurs, nul ne réjouis. Toi qui crois que de malheurs, la vie t’a punie, Lève-toi, marche, de tes tripes un cri rugit. La main révoltée, ce chemin à jamais, maudit Va, voleur de bonheur, ne peut rester impuni. Cœur fané, de ta hargne grandissante, tu renais Haine stérile, l’épée, nul ne peut t’épargner. Infâme sentiment, à ton tour, tu va pleurer. Ô cœur meurtri, une nouvelle vie, tu t’ais fait. Cœur fleuri, vole, le malheur te fuit. Regarde, une épaule sur toi s’est penchée, Sur elle, oseras-tu, jamais, ta tête l’a reposée. Ô cœur bonheur, les yeux fermés, à la vie sourit.